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Louis Degos, un avocat prolifique aux multiples casquettes | Interview

C’est au sein du cabinet international KL Gates, dont il est associé gérant, que Louis Degos nous accueille. Le sourire aux lèvres et son nœud papillon signature bien en place, il se prête au jeu des questions/réponses en se confiant sur son parcours, ses objectifs, sa vision du métier d’avocat ou encore sa volonté de transmettre à la future génération les valeurs de cette profession. 

Depuis sa prestation de serment, en 1999, Louis Degos n’a cessé d’évoluer et de se diversifier. Bien qu’il se destinait à une carrière dans l’enseignement, le destin en a voulu autrement et l’a réorienté vers le système juridique. « Je n’ai pas épousé la profession d’avocat, c’est elle qui m’a épousé », explique-t-il. Réputé pour s’être illustré dans des affaires de contentieux et d’arbitrage, son parcours professionnel est aussi marqué par son implication dans l’activité syndicale et ordinale. Membre du Conseil de l’ordre de Paris pendant trois ans, il entame, actuellement, sa huitième année au sein du Conseil National des Barreaux de France. Polyvalent, il parvient à mener ses multiples carrières de front, car pour lui, « le temps est élastique. Plus on en fait, plus on a envie d'en faire. J’aime ma vie ainsi, bien remplie ». 

Cette volonté de s’impliquer en permanence au sein des institutions du secteur juridique, s’explique par son amour et son respect pour le métier d’avocat. Passionné et pédagogue, Louis Degos a à cœur transmettre son savoir et sa vision aux nouvelles générations. Pour lui, revêtir la robe, c’est intégrer une confrérie avec sa signification propre, ses codes et valeurs. « Quand j’accueille les personnes qui vont prêter serment, je tiens à leur faire comprendre qu’ils ne seront plus seuls. Devenir avocat, c’est être au milieu de quelque chose de plus grand, de plus important, qui nous dépasse parfois, mais on est un élément complet de ce bel ensemble », exprime-t-il avec ferveur. D’ailleurs, toujours au sujet de l'avenir de ce secteur d’activité, il livre ses prédictions en affirmant que « l’avocat de demain, sera un conseiller stratégique et à la fois un confident nécessaire pour son client ». 

Une perception plus humaine qui est l’un des points majeurs de son nouvel objectif : le Bâtonnat de Paris. Actuellement candidat auprès de sa consœur, Carine Denoit-Benteux, leur campagne se décline en quatre axes. Tout d’abord, l’influence, c’est-à-dire tout ce que l’avocat doit et peut représenter dans la société civile, ainsi qu’auprès des pouvoirs publics. Selon lui, les avocats doivent prendre cette place légitime. En deuxième, vient la modernisation, en termes d’outils, de règles professionnelles ou d’exercice du métier. Puis, on retrouve l’économie, un point qui aura pour but d’améliorer le quotidien, notamment au niveau financier, des avocats. Et pour finir, le duo souhaite se concentrer sur l’aspect humain. Cela passe par la lutte contre les discriminations, les abus et les comportements déviants. Mais surtout par la volonté de « réenchanter la profession » en mettant tout en œuvre pour « redonner le plaisir d’être avocat ». Un programme ambitieux marqué par une approche bienveillante, à l’image du parcours admirable de maître Louis Degos.   

 

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