26 Jul 2024

La signature électronique : cadre juridique et validité

Dans un monde de plus en plus digitalisé, la signature électronique est devenue un outil essentiel pour les entreprises et les particuliers. Non seulement elle facilite les transactions, mais elle assure également une sécurité accrue et une traçabilité des documents. Elle permet ainsi de dématérialiser les processus et d'accélérer les échanges.

Qu’est-ce que la signature électronique ?

La signature électronique est un procédé permettant de garantir l'intégrité d'un document numérique et d'authentifier son signataire de la même manière qu'une signature manuscrite. Elle utilise des données informatiques pour marquer électroniquement des documents et est légalement reconnue dans de nombreux pays, dont la France.

La valeur juridique de la signature électronique en France

Introduite en France en 2000 dans le Code civil, la signature électronique est, depuis le 1er juillet 2016, encadrée par le règlement européen eIDAS, qui fournit un cadre juridique détaillé pour les signatures électroniques dans tous les États membres de l'UE, assurant leur reconnaissance transfrontalière.

La reconnaissance légale de la signature électronique en France permet son utilisation dans la plupart des procédures administratives et juridiques, offrant une alternative valide à la signature manuscrite dans les contrats, les accords commerciaux et d'autres documents officiels.

Les différents niveaux de signature électronique

Le règlement eIDAS distingue trois niveaux de signature électronique :

  1. Signature électronique simple

   - Niveau de base, utilisé via une case à cocher ou un scan de signature manuscrite.

   - Facile à mettre en place, convient pour des documents à faible enjeu.

   - Offre une sécurité limitée, ne garantit pas l’intégrité des données signées ni l’identité du signataire.

  1. Signature électronique avancée 

   - Offre un niveau de sécurité supérieur.

   - Liée uniquement au signataire, détecte toute modification ultérieure du document.

   - Utilise des techniques de cryptographie avancée pour une meilleure authentification.

  1. Signature électronique qualifiée

   - Niveau le plus élevé, nécessite un dispositif de création de signature électronique qualifié et un certificat qualifié de signature électronique, délivré par une autorité de certification agréée.

   - Équivalente à une signature manuscrite.

Comment signer électroniquement un document avec Lexis PolyOffice, Closd et Lexis PolyActe ?

Lexis PolyOffice offre une solution intégrée pour la création et la gestion de signatures électroniques, permettant aux utilisateurs de signer des documents directement depuis la plateforme. Cette solution garantit la conformité avec les régulations en vigueur et offre une méthode simple et sécurisée pour légaliser des documents sans papier.

Closd propose une plateforme spécialisée dans la gestion transactionnelle qui intègre des fonctionnalités de signature électronique avancée et qualifiée, assurant sécurité, conformité avec le règlement eIDAS, et facilité d'utilisation. Destinée aux professionnels du droit et des affaires, cette plateforme permet une identification précise des signataires et la protection de l'intégrité des documents, tout en offrant une interface utilisateur intuitive et des options d'archivage électronique sécurisé.

Lexis PolyActe, autre solution de LexisNexis, propose des outils spécifiques pour les notaires et les professionnels du droit, intégrant des fonctionnalités avancées de signature électronique. Cette plateforme permet de générer et de signer des actes notariés électroniquement, tout en assurant la conformité avec les exigences légales et réglementaires.

Conclusion

La signature électronique simplifie considérablement les transactions en réduisant les délais et les coûts associés au traitement des documents traditionnels. Avec le soutien de plateformes comme Closd, Lexis PolyOffice, et Lexis PolyActe, les entreprises peuvent bénéficier de solutions sécurisées et conformes aux législations pour optimiser leurs processus contractuels et administratifs.